1001 - Mgr Ernest Cabo, 1932-2019

3 € N° 1001 - Janvier 2020 www.guadeloupe.catholique.fr

2 Message de condoléances du Pape François .............................2 “L’Edito” de Mgr Riocreux ...............3 Jubilé du Pape François ...............4-5 Fête du Prado ..................................6 Hommage Mgr Ernest Cabo .....7-11 Enseignement cathollique .............12 Portrait : Céluta Accipé .................13 Sacrement de la réconciliation ......14 Paroles entendues .........................15 Spiritualité .....................................16 Mots croisés ...................................17 Infos ...............................................18 Calendrier de Mgr Riocreux ............................19 Bimensuel fondé en 1967 Numéro de CPPAP : 0516 G 88298 EVECHE : place Saint-François 97100 BASSE-TERRE Tél. : 0590 81 36 69 Directeur de la publication et de la rédaction : Mgr Jean-Yves RIOCREUX Rédacteur en chef : Jean-Marie GAUTHIER Equipe de rédaction : Jean-Marie GAUTHIER Les pères Yves GILLOT,, Pierre CHERY. Aurore MONDAIN, Jérémiah CARLTON, Micheline TISBA, Thierry FUNDÉRÉ, Pascal GBIKPI, Edilène LEPENNEC Maquettiste : Marie COLEAU-JULIEN Impression : PrintCaraïbe : 0590 90 90 90 www.guadeloupe.catholique.fr Adressez vos réactions : Pascale LOUIS et Aurore MONDAIN : eveche@catholique-guadeloupe.org SOMMAIRE OBSÈQUES DE MGR CABO Message de condoléances du Pape François à Mgr Riocreux A yant appris la nouvelle du décès de Mgr Ernest Cabo, évêque émérite de Basse- Terre et Pointe-à-Pitre, Sa Sainteté le Pape François adresse ses condoléances sin- cères à vous-même, à la famille du défunt, ainsi qu’à la communauté diocésaine qu’il a servie des décennies durant. Le Pape prie le Dieu de miséricorde d’accueillir dans sa demeure éternelle le pasteur décédé et de lui accorder la récompense promise aux serviteurs fidèles. En gage de réconfort et de sa proximité dans la prière, Sa Sainteté vous envoie, ainsi qu’à tous les diocésains de Guadeloupe, en particulier aux proches du défunt et aux personnes qui par- ticipent à la liturgie des obsèques, une particulière bénédiction apostolique. Cardinal Pietro Parolin Secrétaire d’Etat de sa Sainteté

3 L’ÉDITO de Mgr Jean-Yves Riocreux DE 2019 À 2020 ! Une année s’achève avec « ses joies et ses es- poirs, ses tristesses et ses angoisses » (Vatican II, Gaudium et Spes 1). Il est important de relire cette année 2019. Une nouvelle année s’ouvre. Année bissextile de 366 jours ! Lors de ce passage d’une année à l’autre, nous pouvons prier avec le Te Deum, rendre grâces et le Miserere, demande de pardon. 2019 Que d’évènements sur lesquels nous pouvons re- venir, en feuilletant le journal diocésain, Eglise en Guadeloupe ! Les JMJ de Panama en janvier. Joie de ces ras- semblements mondiaux avec les jeunes des cinq continents. Notre diocèse et les Antilles étaient au rendez-vous avec toute l’Eglise, pape François en tête ! Le dimanche des Rameaux, les JDJ à Capesterre- Belle-Eau. Magnifique rencontre pour ces cen- taines de jeunes de toute la Guadeloupe. En re- gardant les photos, on s’émerveille de cette mise en pratique de Christus Vivit, la lettre du pape aux jeunes. Deux jours plus tard, le Mardi-Saint, la sidération devant l’incendie de Notre-Dame de Paris. L’émo- tion nationale et mondiale devant la fléche et la toiture brûlée de la cathédrale de Paris… en re- construction : un Te Deum est fixé au 16 avril 2024. Et nous pouvons poursuivre notre rétrospective 2019 avec le rassemblement diocésain des TKL, le 10 ème congrès du Renouveau, la neuvaine de Notre-Dame du Carmel avec le nonce apostolique, la rentrée pastorale. Le lancement de la ”Bible en nous”, diffusée largement : invitation à nous nour- rir de la Parole de Dieu. Et aussi le thème choisi pour le mois d’octobre et pour l’année, celui de la Mission. Voici que cette année 2019 s’achève avec le décès de Mgr Cabo, évêque du diocèse pendant un quart de siècle. Nous l’avons accompagné dans ses dernières heures et vers sa dernière de- meure, le caveau des évêques dans la cathédrale de Basse-Terre. Personnalité aimée et ayant mar- qué la Guadeloupe, nous nous devions de parler de l’enfant de Sainte-Rose, Ernest Cabo devenu évêque en 1983. Témoignages, homélie de Mgr Macaire et compte-rendu des funérailles nous permettront de nous souvenir. 2020 Cette année commence par la journée de la Paix du 1 er Janvier. Avec cette salutation du Livre des Nombres : « Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il t’apporte la paix » (Nb 6, 26). La paix, nous la demandons et nous nous la trans- mettons à chaque eucharistie. Elle vient du Christ, notre paix. Année de paix, de joie et de rencontre. Pour nous, la rencontre diocésaine de Pentecôte avec des centaines de confirmands jeunes et adultes. Ce sera un beau et un grand rassemblement. Evène- ment qui marquera les 170 ans du diocèse et rap- pellera le 150 ème anniversaire en l’an 2000 avec la grand rassemblement de Gourde-Liane. Et en juin, la visite de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Une visitation permettant de découvrir la popu- laire sainte de Lisieux. Et puis aussi et enfin, dans les communes, les élections municipales en mars. Et pour le monde, les Jeux Olympiques à Tokyo au Japon, pays ré- cemment visité par le pape ! p q , ppp

4 JUBILÉ DU PAPE FRANÇOIS Cinquante années sont pas - sées. C’était le 13 décem bre 1969 : Jor ge Mario Ber gogl io, quatre jours seu lement avant son 33 èm e ann iversa ire , éta it or donné prêtre. Sa vocation re - monte au 21 septem bre 1953, mémoire de saint Matt hieu , le publicain converti par Jésus : lors d’une confession, le jeune Bergog lio fait une profon de ex - périence de la miséricor de de D ieu. C’est une joie immense qui l’a conduit à prendre une décision “pour tou jours”: être pr être . C’est le temps de la miséricord e C’est précisément la miséricorde divine qui caractérise toute sa vie sacer dotale. « Les prêtres, a ffirme - t-il, sans faire de bruit, laissent tou t pour s’engager dans la vie quoti -ii dienne des communautés, do n- nant aux autres leur propre vie, «ils sont émus devant les brebis, comme Jésus, quand il voit les gens fatigués et épuisés comme des bre bis sans berger » . L’homm e de l’Euc haristie : Jésus au ce ntre Le prêtre, ex plique François, est un homme décentré , car au centre de sa vie il n’ y a pas lui mais le Christ. Il remercie donc les prêtres pour la célébration quotidienne de l’Eucharistie : « Dans la célébr a- tion eucharistique, nous trouvons c haque jour cette i dentité qui es t la nôtre en tant que pasteurs » . La vi e sace rdotale da ns le co nfess ionn al Au servi ce de Die u et de so n peuple, le prêtre remplit une part im portante de sa mission dans le confessionnal, où il peut dis pense r l’ex cès de l a mi séri co rde de Die u. Il exhorte les prêtres à ne pas être ri goureux ou laxistes : « Il est nor -rr m al qu’il y ait des différences de style entre les confesseurs, mais ces différences ne peuvent pas concerner la su bstance, c’est-à - dire la saine doctrine mora le et la m iséricorde ». La prière, Marie et la lutte co ntre le diab le « Le prêtre, souligne le Pape , es t ee avant tout un homme de prière. C’est de l’intimité avec Jésus que jaillit la vraie charité. C’est l’union avec Dieu qui permet de vaincre les innombrables tentations du m al. Le diable existe, il n’est pas un m ythe, il est rusé, menteur, trom peur » . Fran çois nous inv ite à regarder Marie, à prier le chapelet tous les jours. Les pauvres et le jugement dernier La spiritualité du prêtre s’incarne dans la réalité de la vie quot i- dienne, observe Fran çois, et d e- vient une voix prop hétique face à l’oppression qui piétine les pauvres et les faibles : l’Église « ne peut e t ne doit pas rester en marge de la lutte pour la justice », relé guant la reli gion, comme certains le vo u- draient ,« à l’intimité secrète de s personnes, sans aucune in fluence dans la vie sociale et nationale » (Evan gelii gaudium, 183), car le Royaume de Dieu commence ici sur terre et c’est déjà ici que nous ren co ntr ons Jé sus. Des prêtres qui donnent leur vie et le sca nda le des abus Le Pa pe ne reste pas silencieux face à la « monstruosité » des abus commis par les prêtres, i l répète toujours sa proximité avec les vic - times, mais il pense aussi aux nom - breux prêtres qui portent le fardeau de crimes qu’ils n’ont pas commis : « il serait injuste de ne pas recon- naître tant de prêtres qui offrent de m anière constante et intè gre tout ce qu’ils sont et ce qu’ils possèdent pour le bien des autres ». 50 ANS DE SACERDOCE

5 La bonne fati gue des prêtres « Vous savez, confesse le Pape, combien de fois je pense à ceci : à la fatigue de vous tous ? J’y pense beaucoup et je prie souvent, sur -rr tout quand je suis fatigué. Je prie pour vous qui travaillez parmi le peup le fidè le de Dieu qui vous a été confié, et pour beaucoup dans des lieux très abandonnés et da n- gereux » . De cou rtes ho mélies qui brûlent les cœurs L’importance de l’homélie a été sou lignée à maintes reprises par François, qui ex horte fortement les prêtres à bien la préparer dans un temps prolon gé d’étude, de prière et de réflexion. Il invite à faire de brèves homé lies qui ne sont ni un spectac le, ni une conférence, ni une leçon purement moraliste et qui end oc trine : il f au t sa voir dire de s « paro les qui brû lent les cœurs » avec un langage positif, en disant non pas tant ce que nous ne de - vons pas faire, mais plutôt ce que l’on peut faire mieux . Le sens de l ’humour des prêtres « Le saint est ca pable de vivre avec joie et sens de l’humour », ra pp elle le Pa pe aux prêtres, en citant saint Philippe Neri ou la prière de la b onne h ume ur de sa int Th om as More.« C’est une joie qui vient de l’union avec Jésus et de la frater -rr nité, et ne nous laisse pas priso n- niers de la né gativité » (Evan gelii Gaudium, 159 ). L’appel du Pape aux fidèles : soutenez les prêtres Le Pape François demande aux prêtres d’être toujours proches des personnes, mais en même tem ps il deman de aux fi dèles de souteni r les prêtre s. Vatican New s LA CRÈCHE SUSCITE L’ÉMERVEILLEMENT ! Au début de l’Avent, le pape François s’est rendu à Greccio, lieu de la première crèche réalisée par Saint François d’Assise. Là, dans l’église, le Saint Père a publié une lettre « Admirabile signum » sur la signification et la valeur de la crèche. En ces jours de préparation à la fête de la Nativité, il est bon de lire des extraits de cette lettre évoquant la beauté du signe de la crèche. « Représenter l’évènement de la naissance de Jésus équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie ! La crèche est comme un Evangile vivant qui découle des pages de la Sainte Ecriture….je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui pré- parent la crèche. Et j’espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte. « Retrouvons-nous en pensée à Greccio, dans la vallée de Rieti, où Saint François d‘Assise s’arrêta en 1223. Après son voyage en Terre Sainte, les grottes de Greccio lui rappelaient le paysage de Bethléem. Le 25 Décembre, de nombreux frères mineurs accompagnés de femmes et d’hommes provenant des fermes de la région, apportant fleurs et torches pour illuminer cette sainte nuit. Quand François arriva, il trouva la man- geoire avec la paille, le bœuf et l’âne. La crèche a été réalisée et vécue par des personnes vivantes. Et le prêtre célébra la messe montrant le lien entre l’Incarnation du Fils de Dieu et l’Eucharistie. De cette crèche de Noël 1223, chacun s’en retourna chez lui plein d’une joie ineffable. « Faire une crèche dans nos maisons nous aide à revivre l’histoire vécue à Bethléem. Elle nous aide à imaginer les scènes et stimule notre affection. « Quelle émotion devrions-nous ressentir lorsque nous ajoutons dans la crèche des montagnes, des ruisseaux, des moutons et des bergers ! « Dans nos crèches, nous avons l’habitude de mettre de nombreux san- tons symboliques. Mendiants, pauvres et simples rappellent que Dieu se fait homme pour ceux qui ressentent le plus le besoin de son amour. « Le cœur de la crèche commence à battre quand, à Noël, nous y dépo- sons le santon de l’Enfant Dieu. Dieu se présente ainsi dans un enfant pour être accueilli dans nos bras. « Devant la crèche, notre esprit se rappelle volontiers notre enfance, quand nous attendions avec impatience le moment de pouvoir com- mencer à la mettre en place. La crèche fait partie du processus doux et exigeant de la transmission de la foi. » Lettre Admirabile signum

6 ÉGLISE DIOCÉSAINE PÈRE PAUL-ANTOINE ENGAGÉ POUR TOUJOURS AU PRADO Mardi 10 Décembre, en la fête du Bienheureux Antoine Chevrier, le Père Paul-Antoine Bernard a fait son engagement perpétuel dans la famille du Prado. Dans la cha- pelle de l’évêché, en présence de l’évêque et des prêtres du Prado (Pères Daniel Romulus, André Denecy et Serge Plaucoste) et de quelques laïcs, Paul-Antoine s’est engagé pour toujours dans cet institut consacré à l’évangélisation des pauvres. Célébration toute simple, mais riche de sens ! Dans sa méditation, Mgr Riocreux a rappelé la phrase importante : « Suivre le Christ de près ». Il a aus- si cité des phrases du pape Jean Paul II lors de la béatification du Père Chevrier à Lyon en 1986, notamment celle résumant cette vie de méditation de l’Evangile. « Nous devons représenter Jé- sus-Christ pauvre dans sa crèche, Jésus Christ souffrant dans sa Pas- sion, Jésus-Christ se laissant man- ger dans la sainte Eucharistie ». La crèche, la croix, le tabernacle, trois mots résumant la pensée du Père Chevrier dans son apostolat dans les milieux populaires à Lyon au milieu du 19 ème siècle. « Le Prado » est le nom d’un théâtre transformé en chapelle et maison, lieu où le Père Chevrier a vécu et où il est mort en 1879. Depuis le Prado s’est développé dans les cinq continents, et no- tamment en Guadeloupe à partir des années 1960. Un autre lieu important est à Limonest, lieu de formation des membres de l’Insti- tut. Père Paul-Antoine a passé une année dans cette maison avec plu- sieurs prêtres de différents pays faisant eux aussi leur engagement perpétuel en ces jours. L. R. PRÊTRES AFRICAINS EN SERVICE CHEZ NOUS Ils sont originaires du Sénégal, Congo (les deux Congo Brazza et RDC !), Bénin, Togo, Bukina Faso, Tanzanie, Gabon, Angola et ils exercent leur ministère dans le diocèse. Certains sont arrivés il y a longtemps et d’autres récemment. Incar- dinés dans le diocèse de Basse-Terre, c’est-à-dire liés au diocèse définitivement, d’autres « prêtés » par leur diocèse de Brazzaville, Cotonou, Lomé… comme prêtre « Fidei donum ». Certains sont religieux spiritains ou missionnaires de l’Institut Missionnaire ami du Christ, en accord avec leurs supérieurs, ils sont présents et actifs dans le diocèse. Leur présence est un don pour l’Eglise en Guadeloupe et permet de découvrir la vitalité de l’Eglise en Afrique. Fin Novembre, ils ont concélébré la messe dans l’église Saint Augustin de Saint Claude et ont partagé un re- pas préparé par la paroisse. Père Julien Dossou, Togolais, curé de la paroisse, est le coordinateur du groupe des prêtres africains et était fier d’accueillir ses confrères. Mgr Riocreux a présidé la messe et a dit sa joie de la présence de ces prêtres en mentionnant que le plus grand évêque africain était… Saint Augustin, évêque d’Hippone au 5 ème siècle !

7 LE DÉCÈS DE MGR CABO ET L’HOMMAGE IN MEMORIAM La nouvelle du décès de M gr Ernest Cabo, évêque de Guadeloupe pendant 25 ans s’est répandue ra - pidement dans tout le diocèse. Retiré depuis 2008, Mgr Cabo n’était pas oublié. Lui-même, lors de ses 85 ans, en décembre 2017 avait ex primé « sa sur prise d’être aussi aimé ». Or donné prêtre en 1964 et consacré évêque en 1983, Mgr Ca bo a marqué. Par sa présence, sa simp li- cité et par sa foi. Les nom breux messa ges reçus et les mu ltip les témoi gna ges exprimés disent bien ce que fut le pasteur du diocèse . Lors de la vei llée de prière à l’évêc hé et lors des funérai lles à la cat hédra le, une communion s’est créée dans le souvenir de Mgr Cabo. Plusieurs évêques ont fait le voyage pour participer à cette prière : le car dina l Ke lvin Fe lix, Mgrs Macaire, Lafont, Méranvi lle et Ma lzaire. I ls ont concé lébré la messe prési dée par M gr Riocreux. De nombreux officiels se sont unis à cet homma ge : préfet, président de ré gion, pré - sident du consei l départementa l, par lementaires … M gr Davi d Macaire, arc hevêque de Fort- de-France a prononcé l’homé lie dans un sty le rappe lant ce lui de Mgr Ca bo dans l’alternance de c hants et de p hrases en créo le. L’homé lie de M gr Macaire « Mwen kwé w bien kontan, Ernest… la w yé, w bien kontan » Bondyé évé w. Nou ka gadé tout pèp Gwadloup rassemblé ! Ici à la cathédrale, la radio, la télévi- sion… Nous sommes le corps du Christ. Assemblé pèp la w té émé chanté. W ka songé, w raplé ! « Nous sommes le corps du Christ, chacun de nous est un membre de ce corps, chacun reçoit la grâce de l’Esprit pour le bien du corps entier… » Voilà le peuple que Mgr Cabo ai- mait, qu’il aimait rassembler et qu’il aimait entendre. Nous sommes le corps du Christ. Et bien-sûr ce grand projet était porté par d’autres évêques dans le monde, par le concile Vatican II d’abord, par Mgr Marie-Sainte qui nous faisait répéter, même s’il chantait moins, à nous aussi « tous responsables de notre Eglise » ! Alors que nous devons véritable- ment faire Eglise entre nous, nous aimer les uns les autres ; c’est le commandement du Seigneur, ce n’est pas une option. Pour le

8 peuple antillais c’est tout un en- seignement, même si c’est par- fois difficile. Nous savons bien, nous Antillais, lorsque nous nous aimons, nous nous aimons vrai- ment, nous sommes très soli- daires, nous sommes très forts aux Antilles. Mais lorsque nous faisons des « cancans » fout nou movè ! Et l’Eglise n’est pas épargnée, les pa- roisses, les communautés. Ah oui, et en même temps c’est l’Eglise qui a eu cette mission d’être le ferment d’unité, de fraternité, de solidarité. Ce projet n’est pas un projet seule- ment ecclésial, je relisais des textes comme ça, des lettres écrites par Mgr Cabo. Je voyais que le mot Eglise apparaissait à la fin, nous sommes là dans les milieux profes- sionnels, dans notre vie de famille, nous sommes là comme chrétiens comme baptisés, comme plongés dans la grâce pas meilleurs que les autres mais ayant une mission tellement plus importante venant de Dieu lui-même. D’être des ferments d’unité, des bâtisseurs d’amour, des ouvriers de paix. Jé- sus en prenant cette parole en Jean 17 parle. Il va mourir bientôt, et c’est donc un testament qu’il donne, celui d’un père et d’un pas- teur. Pour ce testament il lève les yeux au ciel, s’adresse à Dieu pour le donner. Vraie paternité Des prêtres martiniquais m’ont rappelé les visites de Mgr Cabo aux séminaristes, Guadeloupéens bien-sûr mais aussi Martiniquais et Guyanais . Il avait pour chacun de nous un geste de père et c’est vrai qu’il y a une paternité. De même, quand il a été nommé curé du Sacré-Cœur à Pointe-à-Pitre, il a dit son souhait de continuer d’être responsable du foyer Paul VI. « Je veux bien prendre cette mission, mais je veux que le foyer vienne avec moi ». Il a ainsi continué cet exercice de paternité, suivre les IN MEMORIAM

9 jeunes et voir grandir notre jeu- nesse. Ça fait partie de l’héritage. Cette passion dévorante pour transmettre la foi, pour transmettre l’amour, pour transmettre un es- prit à notre jeunesse, est urgente à mettre en œuvre alors que notre identité antillaise (notre culture et notre communauté même dans nos îles) est menacée par ce que le pape François appelle « l’impéria- lisme idéologique de l’Occident ». C’est le moment ou jamais de dire que veut-on transmettre à notre jeunesse, à sacrifier notre vie pour ça ! C’est l’héritage d’Ernest Cabo. Le synode de 1995 Je voudrais aussi rappeler ce grand événement du synode en 1995. Il faut trente ans pour vivre un sy- node, et évidemment ce synode que vous avez fait pour l’Eglise de Guadeloupe a eu des répercus- sions jusqu’à chez nous et dans toute la Caraïbe. Ce n’est pas rien de se rassembler, ce n’est pas un parti politique, ce n’est pas un par- lement qui se rassemble en sy- node, c’est bien l’Esprit-Saint ; je me rappelle encore avoir regardé à la télévision, au vélodrome le direct de la grande assemblée le dimanche. C’est l’Esprit-Saint en bas si nous ne regardons pas les choses à ce niveau-là nous pen- sons que nous sommes une or- ganisation non gouvernementale améliorée, non, notre chemin c’est Jésus-Christ Seigneur Alleluia ! Notre vie c’est Jésus-Christ Sei- gneur Alleluia ! Notre raison d’exis- ter c’est Jésus-Christ Seigneur Alleluia ! et ça vient aplanir les sentiers du Seigneur, abattre les obstacles devant nos propres fai- blesses, les faiblesses des autres… combien de fois j’imagine Ernest comme pasteur a dû désespérer de son peuple, de ses prêtres, de lui-même, de l’Eglise parfois comme communauté d’hommes. Combien de fois il a dû dépasser les raisons de désespérer.Je me rappelle ma dernière visite avec Jean-Yves : l’espérance, la force, la ferveur étaient encore là même si les forces déclinaient et que le corps s’amenuisait, l’espé- rance, la vitalité étaient là. N’oublions pas non plus qu’il y a vingt ans presque en parlant d’hé- ritage, et on a entendu le mot héritage dans la première lecture et dans le psaume « cet héritage m’enchante ». L’héritage On se souvient aussi de la célébra- tion en 2000 des 150 ans du diocèse, de votre diocèse, de nos diocèses. Ici, avec le cardinal Lus- tiger, grand ami de votre évêque. L’héritage c’est regarder le passé, ses erreurs, mais c’est aussi se tourner vers l’avenir, c’est toujours cette notion d’héritage. Et donc si c’était en l’an 2000, 2020 ka rivé, la question se pose, j’espère et je crois parler au nom d’Ernest Cabo. Qu’allons-nous faire de l’héritage de foi, de l’héritage d’espérance, de l’héritage d’amour que nous avons reçu de solidarité, de vivre ensemble, qu’allons-nous faire de cet héritage ? Il s’agit de bâtir une Eglise, et même un peuple , plutôt une Eglise au cœur d’un peuple, au cœur d’une société guadelou- péenne, antillaise, nous avons le choix entre nos mains.Merci Ernest de nous dire à nous tous aujourd’hui rassemblés que le combat continue. Merci Jean-Yves d’avoir travaillé depuis sept ans à cet héritage avec l’aide des prêtres. C’est le mystère du pasteur et de tous les pasteurs, de laisser une grande descendance spirituelle qui le dépasse complètement qui dépasse sa vie d’homme avec des hauts et des bas. C’est l’héritage des religieuses si dynamiques ici présentes dans la mission de votre peuple. Extraordinaire témoignage féminin et, pour finir, ce souvenir. Mgr Cabo était venu nous ensei- gner avec quelques dominicains et dominicaines, dont certaines sont ici présentes. Il nous avait parlé aussi de ce témoignage des femmes, des femmes guadelou- péennes ! A vous tous, peuple de Guadeloupe, peuple des Antilles qui nous écoutez par la radio et la télévision, c’est un jour de tristesse car nous perdons un frère. Mais c’est aussi un jour de joie parce que sa paternité nous en- courage, nous donne du cœur et de la force. C’est un jour de bénédiction parce que le Seigneur nous mani- feste son amour… « Nous sommes le corps du Christ, chacun de nous est un membre de ce corps, chacun reçoit la grâce de l’Esprit pour le bien du corps entier ! »

10 ILS ONT CONNU MGR CABO ILS TÉMOIGNENT ! « J’ai beaucoup aimé Mgr Cabo pour l’amour de son peuple, sa volonté de former des jeunes et sa gentillesse ! » Mgr Michel DUBOST, évêque émérite d’Evry « Nous avons cheminé ensemble. Nous sommes rentrés au petit séminaire à Blanchet en même temps. C’était un homme de terrain. Il avait le souci de nous éveiller, de nous inciter à être proches des préoccupations des gens. Déjà au grand séminaire, il nous disait « on va être prêtre en Guade- loupe, il faut être attentif à la vie. » Père Jean HAMOT, administrateur du diocèse de 2008 à 2012 « J’ai connu Ernest au ‘séminaire des missions’ tenu par les Spiritains, d’abord à Paris puis à Croix-Val- mer dans le Var. Une vraie amitié s’est nouée entre nous. Puis j’ai été ordonné évêque en 1976 et nous nous sommes retrouvés à l’assemblée des évêques à Lourdes en 1984 alors qu’il était auxiliaire de Mgr Siméon Oualli que j’avais connu à Croix-Valmer aussi, et avec Mgr Marie-Sainte. Ils arrivaient toujours à Lourdes avec un ti-punch des Antilles qui faisait les délices des confrères évêques. Cette fraternité épiscopale qui n’a pas de frontières est toujours d’un grand réconfort. » Mgr Gilbert AUBRY, évêque de la Réunion « Chers amis de Guadeloupe, l’amitié qui m’a toujours relié à lui date des années 1953-1956 lors- qu’il est arrivé à l’école apostolique de Saint Ilan, tenue par les Spiritains. Malgré l’éloignement de son île, et le grand froid breton, il s’est toujours montré proche, fidèle en amitié, et studieux. Que de souvenirs nous avons partagés au long de ces années d’étude. En 1994, je suis allé fêter mes trente ans de sacerdoce en Guadeloupe. Quel accueil chaleureux j’ai reçu ! Depuis tout ce temps je reste fidèle au bulletin diocésain Eglise en Guadeloupe, dont j’apprécie la lecture et l’intérêt, et qui m’aide dans ma prière et ma pastorale. » Père Louis TURPIN, diocèse de Rennes « En 2013 j’ai interviewé Mgr Cabo. Son témoignage m’a impressionné. D’un abord facile, il s’est montré très à l’écoute en facilitant la discussion. Tout l’être de Mgr Cabo transpirait l’amour. A travers lui l’Eglise s’est faite proche. L’annonce de son décès nous a remplis d’une grande tristesse. » Rose-Lyne MARCIN (Trois-Rivières) IN MEMORIAM MGR CABO INHUMÉ DANS LA CATHÉDRALE Mgr Ernest Cabo a été inhumé dans la cathédrale Notre-Dame de Guade- loupe de Basse-Terre. A l’issue de la célébration des funérailles, en présence de la famille et de quelques prêtres, l’inhumation a été faite dans le caveau des évêques, au bas du sanctuaire de la cathédrale. Moment émouvant où Mgr Cabo rejoignait Mgr Genoud qui avait confirmé le jeune Ernest à Ste Rose et Mgr Oualli, dont il fut l’évêque auxiliaire.

11 11993322 NaNaNaNaNNa isisisisisissasaancncncce eà àààààààSaSaSaSaSa ininitete-R-R-R-R ose , le 15 décembre , 3ème enfant d’une famille de se pt. 1199993399 EEccolololololololeeeeepprprprrprpr imimimimimimmii iaiaiairererere ddddeeeSaS inte-Rose. Brice Gourdin (1920-2019) est un de ses instituteurs. 11994499 beyre. SuSuSS rr r rprprprprprpoppososossitititiioioioonn dudu PPère Ma gloire, il entre au pe tit séminaire-coll èg e de Blanchet, Gour b 11995533 AuAuAuAAu ssss?m?m???m?m inininiairere ddes vocations tardives de Saint Ilian en Bretagne . 11995566 DDe ux années de philosophie au séminaire spiritain de la Croix Valmer dans le Var. 11995588 mer la jeunesse » . Educateur à Saint Jean Bosco de Gourbeyre. « Cela m’a permis de comprendre et d’ani m 196 0 A nouveau au séminaire de la Croix Valmer pour la formation théologique et pastorale. 1963 uadeloupe vont à Les séminaristes des îles sont transférés dans des séminaires diocésains. Ceux de G u Tou louse. Ordination diaco nale à Tou louse. P rêtr e 1964 re. 9 août, ordination sacerdotale par M gr Jean Gay à Saint Pierre St Paul de Pointe-à-Pit r Albert Chalder et Gérard Colbac ordonnés le même jour . En septembre, première nomination à Capesterre Belle-Eau. « Je m’intéressais beaucoup à la formation En septembre première nomination à Capesterre Belle Eau « Je m ’intéressais beaucou des enfants et des jeunes. Et je visitais les quartiers ». 1967 Nommé Aumônier diocésain des jeunes. En résidence à la rue Pe ynier à Pointe-à-Pitre. 1968 Responsable du Foyer vocationnel Paul VI à Basse-Terre, et accompagnement des séminaristes. 19 72 Curé du Sacré-Cœur à Pointe-à-Pitre. Le Père Cabo assure l’animation de cette paroisse populaire avec les quartiers de Lauricisque, Grand-Camp, Boissard, l’Assainissement… 1983 9 août, nomination par le pape Jean-Paul II du Père Ernest Cabo comme évêque auxiliaire de M gr Oualli . É vêque ÉÉ 6 N ovem bre1983. Ordination é pisco pale à Saint Pierre Saint Paul par le nonce a postoli que, Mg r Tabet. 198 4 Le dimanche 7 octobre, suite à la démission de M gr Oualli, M gr Cabo est intronisé 1 1ème évê que de B asse -Terre et Pointe-à-Pi tre. 1991 -1995 Synode diocésain. 2000 Jubilé pour l’Eglise de Guadeloupe : 150 ème anniversaire de la création du diocèse. Grande C élébration du 150 ème au stade Gourde-Liane de Baie-Mahault présidée par le Cardinal Jean-Marie Lusti ger, archevêque de Paris et envoyé spécial du pape. 200 2 Visite ad limina des évêques des Antilles à Rome. Dans son allocution, Jean-Paul II parle de l ’inculturation. 2008 Le 15 mai, le pape Benoit XVI accepte la démission que Mgr Cabo lui a présentée à 75 ans. En retraite à l’évêché, puis à Gourbeyre et à partir de 2016 à l’EHPAD du Sacré-Cœur de Basse-Terre. 201 7 Le 15 décembre, M gr Cabo célèbre ses 85 ans. Messe à la cathédrale ND de Guadeloupe. « Je ne savais pas que l’on m’aimait tant », dit-il à la fin de la célébration. 2019 Jeudi 28 novembre, décès dans sa chambre à l’Ephad. Biographie de Mgr Ernest CABO

12 ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE LA DÉLÉGATION NATIONALE À NOTRE RENCONTRE En ce début du mois de dé- cembre, une délégation du Se - crétariat Généra l de l’Enseign e- ment Cat holique, a con duit une mission auprès des mem bres des c omm unau tés édu cativ es de Guadeloupe. Louis-Marie P i- ron, Dé légué généra l en c har ge des ou tre-m er et le diacre Jo- sep h Herveau, responsa bl e n a- tiona l de l’animation pastora le ont pu pren dre la mesure des forces et des fragi lités des pro - jets des éta bl issements sur l’en - sem bl e du territoire diocésain . Du Moule à Saint-Claude de nom - breuses rencontres ont été or ga - nisées à l’initiative du Père Thierry Saint- Clair, directeur diocésain, qu’il faut remercier pour son accuei l et sa disponibilité. L’un des objectifs de cette mi ssion ét ait de ren co ntrer les nouveaux chefs d’établissement nommés à la rentrée 2019 et de visiter que lques éta blissements qui sont dans une situation part i- culière. Il s’agissait par ailleurs de rencontrer les différents acteurs de l’Enseignement catholique, en particulier la nouvelle prési dente de l’APEL académi que (Mme Lucie Bois) et le prési dent de l’UDR O- GEC. La question des évolutions démographiques, baisse et tran s- fert de population, a été au cœur des nombreux échanges pour év o- quer les consé quences sur le d é- veloppement des établissements. Le second objectif était de souteni r et de promouvoir les d ynamiques de formation pastorale des acteurs de l’Ensei gnement catholique de Guadelou pe. En effet, une pre- m ière promotion composée de chefs d’établissements , APS , ense i- gnants, et personnels OGEC (dont de s ass istante s m aternelle s et une com ptable) vient de terminer une formation de trois années , et une autre se mettra en route dès jan - vier, en attendant la mise en place d’un D.U. d’animation pastorale à l’échelle des trois diocèses de Gua- deloupe, Martinique, et Guyane . Entre autres temps forts, une messe d’action de grâce et d’envoi en mi s- sion des sta giaires ayant suivi la fo r- m ation sur l’animation pastora le a été célébrée vendredi 6 décembre à l’église Saint-Michel du Raizet. Le lendemain, une rencontre avec les APS et catéchistes a permis d’échan- ger sur les pratiques et d’approfon- dir la relation entre les deux facettes de l’annonce, implicite et explicite. « Toute annonce authentique porte nécessairement ces deux facettes, qui sont toujours à relier entre elles », a précisé Joseph Herveau. « Sans quoi, l’Annonce risque de se transformer en discours détaché du réel, et qui ne produit rien à part de belles paroles. De même, les actes qui sont le fruit de l’Évangile et du travail de l’Esprit, sont à relier à la Parole qui les fonde. Lorsque dans un établissement scolaire, on met en exergue une parole évan- gélique, c’est une promesse qui engage Dieu, et qui nous engage à sa suite, dans une dynamique de conversion permanente. Ainsi, « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau » implique que l’on accorde une attention par- ticulière à celles et ceux, adultes et jeunes, qui sont en difficulté dans la communauté éducative. Là se trouve le témoignage chrétien, fait de paroles et d’actes reliés entre eux, et qui se dévoilent mutuelle- ment. » Pendant cette visite, se sont dérou- lées les funérailles de Mgr Ernest Cabo en la cathédrale de Basse- Terre. Autre temps fort, qui a permis de mesurer la ferveur des fidèles, de réunir les évêques des dio- cèses voisins et de mesurer l’uni- té de l’Église dans la singularité de chaque territoire. FORMATION POUR LES CATÉCHISTES ET LES A.P.S. Formation pour les Animateurs(trices) en Pastorale Scolaire proposée à tous les catéchistes, les béné- voles de nos écoles et de nos paroisses qui veulent approfondir la Parole de Dieu, connaître l’histoire de l’Eglise, comprendre les richesses de Vatican II, acquérir des outils pédagogiques adaptés pour la mission aujourd’hui… Cette formation qualifiante qui dure trois ans (à raison de deux semaines de regroupement espacées par an) se déroule en Guadeloupe et commencera en janvier 2020. Ce cursus mis à notre portée a donné déjà de bons fruits pour la première graduation qui a été reçue en novembre dernier. Inscription auprès du Père Thierry Saint-Clair, directeur diocésain de l’Enseignement Catholique et curé de St Michel du Raizet. TéL 0690 67 22 83.

13 PORTRAIT CÉLUTA ACCIPÉ : MARIE-GALANTE AU CŒUR ! A 86 ans, Céluta garde l’esprit vif et les yeux pétillants ! Quel exemple de vitalité pour tous ceux qui la côtoient, et ils sont nom- breux surtout parmi les jeunes, à Grand-Bourg. « Je suis née à Paris en 1933, mais c’est un pur hasard, mes parents y étaient pour le travail. Je suis vite reve- nue chez moi à Marie-Galante où j’ai passé toute mon enfance, et si je suis retournée occasionnel-lement en métropole c’était pour mes études. J’ai toujours vou- lu être libraire ! » Métier qu’elle exercera à Grand-Bourg jusqu’à sa retraite. De son foyer exem- plaire naîtront cinq garçons qui aujourd’hui ont fait leur vie mais qui restent si unis et solidaires, permettant à leur maman de tenir sa maison impeccablement et si accueillante. L’un d’eux est ensei- gnant en Histoire-Géo. au lycée Hyacinthe Bastaraud. Un autre infirmier. « J’ai toujours été pas- sionnée par les livres, et l’écrit est pour moi la base de la structure mentale chez les enfants. Même si je n’ai jamais écrit moi-même, j’aime tant lire les autres, les poètes, les romanciers, et à Marie- Galante on est gâté pour ça ! Il y a beaucoup d’écrivains ! » Ses balises : « Mais ce sont la foi et la prière ! La Bible est le livre de base ! J’aime l’écouter ou la lire le matin et j’en tire toujours une phrase qui me nourrit la journée. Je ne peux plus me déplacer facile- ment comme avant malheureuse- ment mais on m’apporte la com- Education : ? Il faut ?tre posé dans: la vie : n?oublions pas les bases de res pect, de con?ance, de tra - vail ? a pp orter ? nos enfants. Si - non i l ne faut pas s?étonner qu?i ls fassent n?im porte quoi. Heureuse - ment ? Marie-Galante on est pré - servé : la nature et la paix y sont pour quel que chose. ? Trois pi liers qui ont marqué Céluta : « le potomitan pour moi : c’est Hyacinthe Bastarau d, je l’ai bien connu on était du même âge dommage qu’il soit parti trop tôt. Il a tant fait pour Marie-Galante et a créé l’université de mé decine de Gua deloupe. Le mon de lui doit beaucou p. Les poètes je pourrais en citer parce que Marie-Galante en est ric he ; mais puisque je n’ai le choix que d’un je dirais Guy Tirolien dont les textes sont si pleins d’humanité. Et pour clore cette trinité, je ne veux pas ou - blier Mgr Siméon Oua lli qui a été curé de Marie-Galante après avoi r été le pasteur du diocèse. Il pas - sait tou jours devant chez moi en allant visiter les sœurs de Saint Paul de Chartres et ne manquait jamais de venir me saluer me donnant toujours une tape sur l’épaule et des paroles d’encou - ragement ». Longue v ie à vous Céluta, vous avez le cœur grand comme l’océan qui entoure Marie- Galante ! J.-M. GA UTHIER GRAND-BOURG : JUBILÉ DE DIAMANT POUR L’ÉCOLE NOTRE-DAME Le 13 décembre toute la communauté scolaire de l’école Notre- Dame s’est rassemblée pour un grand moment de ferveur avec l’eucharistie présidée par Père Vincent de Paul à laquelle parti- cipaient tous les enfants et de nombreux parents, et un temps fort de convivialité rassemblant de nombreux anciens élèves, les Sœurs de Saint Paul de Chartres (tutelles de l’école) et de nombreuses personnalités de Marie-Galante venus marquer leur encouragement et leur fierté d’appartenir à cette grande famille de l’école Notre-Dame. Tout le monde a mis la main à la pâte pour rendre ce moment très chaleureux malgré les fortes pluies, et les enfants agitant leurs drapeaux « 60 ans de notre école » pendant les chants donnaient à la rencontre cet air de fête qui met du baume au cœur à tous les habitants de Marie-Galante. Morena Sildilia, directrice, en première de cordée, a su faire de ce jubilé un temps fort qui marquera les mémoires de tous ! Deo Gratias ! F. G.

14 SACREMENT DE RÉCONCILIATION UNE GRÂCE QUI NOUS EST OFFERTE EN ABONDANCE Nos péchés peuvent être par- donnés du fait que Jésus, en mourant sur la Croix et en res- suscitant a pris sur lui tous les péchés des hommes et nous offre de manière définitive d’être, comme l’apôtre Paul, récon- ciliés avec Dieu. Pour cela, il a voulu que son Eglise soit le signe de l’instrument du par- don, afin que nous ne vivions plus dans le pêché. D’où l’im- portance de la confession. « Un vécu profond, puissant. Je me suis senti étreint par l’amour du Sei- gneur, par sa chaleur, par sa bou- leversante miséricorde. Après avoir dit l’acte de contrition et que le curé m’ait donné l’absolution, j’ai pleuré à chaudes larmes de longues mi- nutes. J’étais soulagé, j’avais vidé mon sac, déposé ce poids, beau- coup trop lourd pour mes épaules ». Ce témoignage d’un fidèle qui nous a raconté comment une confes- sion très chargée en émotion, avait transformé sa vie, résume parfaite- ment combien nous aurions tort de ne pas saisir cette main tendue en permanence par notre Seigneur. Les sacrements, rappelons-le, sont des signes efficaces qui transfor- ment ceux qui les reçoivent en en- gageant leur foi. La confession n’est pas un trait qui efface le passé, elle rend l’homme capable d’avenir et de sainteté. La vie nouvelle reçue dans l’initia- tion chrétienne (baptême, confir- mation, eucharistie), ne supprime ni la fragilité, ni la faiblesse hu- maine, et encore moins l’inclination au pêché. Mais aidés par la grâce du Christ, les baptisés peuvent me- ner ce combat : celui de la conver- sion en vue de la sainteté et de la vie éternelle, à laquelle le Seigneur ne cesse de nous appeler. En nous confessant, nous avons tout à gagner C’est que le Seigneur ne veut pas nous laisser seuls, égarés, avec notre mauvaise conscience, notre tristesse ou notre aveuglement. Il vient nous donner la vie en surabondance et la joie. En témoignent ces nombreuses scènes de l’Evangile qui nous disent son amour pour sauver les hommes de ce qu’ils cro yaient être des situa- tions désespérées. (Le Fils prodigue : Luc 15,1-32 ; le paral ytique : Marc 2, 1-12 ou en co re l a sa m aritaine : Je an 4, 1-10 ). Ce qui nous est demandé, c’est de reconnaître notre pêché, de dire nos blessures , mais ce sacrement nous emmène beaucou p plus loin. Nous retrouvons notre vérita ble na- ture, abimée par le pêché. Nous améliorons aussi le monde , car en confessant notre pêc hé personne l, nous participons au travail de sain - teté de toute l’Eglise, dont chaque ba ptisé est membre et dont le Christ est la tête (E ph 1, 22). Et puis, à travers ce sacrement, nous laissons le C hrist nous aimer et agi r en nous (Luc 15,7 : « I l y aura p lus de joie dans le ciel pour un seul pé - cheur qui se re pent que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de se repentir ») . La voie de la puret é de l’ âme ? Se confesser très ré gulièrement et non une fois par an, n’est-ce pas aussi un moyen, dès lors que l’on a choisi de suivre le chemin du Christ , de renforcer constamment notre foi , de nous laisser habiter par lui et ce faisant de nous tran s- former en profondeur, en faisant en sorte d’une confession à l’autre de ne pas revenir devant le prêtre, ave c les même s chos es à se f aire pardonner. A mé diter. Thierry FUNDERE Ce sacrement nous dé-responsabilise-t-il de nos actes ? Non, loin de là, il affine notre conscience. On ne peut se conduire n’importe comment et se dire qu’il suffira ensuite de venir se confesser. Ne risque-t-il pas de nous décourager ? Au contraire, il nous invite à nous appuyer sur la force de Dieu (Jn 5,14), pour ne pas retomber dans les mêmes fautes. Ne pourrait-on pas se passer du prêtre ? Dieu a choisi de passer par le prêtre en lui donnant de mani-fester sa bonté et pour que je puisse entendre objectivement, de mes oreilles, qu’il me pardonne vraiment (Jn 20,23 et Mt 18,18). Dire le « Je confesse à Dieu » à la messe ne saurait suffire. Quand se confesser ? Quand on le désire en fait ! Si l’Eglise recommande de recevoir régulièrement le sacrement de réconciliation (le minimum re- quis étant une fois par an), chaque fois que nous le recevons, nous sommes censés devenir meilleurs. Q UEL Q UE S AUTRE S Q UE STI O N S SUR LA CO NFE SS IO N

15 PAROLES ENTENDUES ÊTRE ENVOYÉ ! A l’époque où j’étais élève à l’école apostolique St Joseph dans la Drôme, au terme de chaque année scolaire, les anciens de cette même école récemment or- donnés prêtres venaient rendre grâces à Saint Joseph et témoigner en même temps de la joie de leur mission. On appelait cela « la fête des anciens ». J’étais impressionné à propos des récits de leur chemi- nement jusqu’au sacerdoce. Cha- cun d’eux désormais connaissait son obédience pour telle ou telle mission en Afrique, en Asie ou en Amérique latine. Et je me disais alors pourquoi ne restaient-ils pas en France où il y avait tant à faire ? L’Eglise n’est jamais installée… Il me paraît aujourd’hui très impor- tant de souligner, que lentement, j’avais pris conscience du fait qu’on ne doit pas considérer l’Eglise comme une institution installée quelque part, car l’Eglise est tou- jours sous la logique de l’envoi. Et je dirais même qu’elle est fondée sur un envoi de chrétiens dont la vie n’a pas été à priori d’une fidé- lité à toute épreuve. Le Christ par exemple a choisi douze apôtres, et nous savons que l’un l’a vendu, le chef l’a trahi, certains avaient mauvais caractère, et les autres s’étaient enfuis. Qu’est-ce à dire ? sinon que c’est toujours avec des gens limités que le Christ travaille. Nous n’avons donc pas à nous prévaloir de nos faiblesses pour re- fuser d’être envoyés. Sel de la Terre Entre la période de mon ordination et celle d’aujourd’hui, c’est-à-dire l’espace de soixante ans, j’ai consta- té ici en Guadeloupe, comme cela est vrai ailleurs, une chute énorme de la pratique religieuse. Or à une personne qui disait, au sujet de la chute des vocations religieuses, « Pourquoi ne sont-elles pas plus nombreuses, et nous-mêmes laïcs pourquoi ne sommes-nous pas plus ardents dans la mission ? », j’avais alors repris une parole que j’avais retenue de la bouche d’un de mes professeurs : « Le Christ ne nous a pas demandé d’être nom- breux, mais d’être « du sel », le sel de la terre, c’est-à-dire « d’avoir du goût et de savoir donner du goût. » Pour le reste, il s’en occupe ! Et il poursuivait : Soyez ce « sel » ? L’autre côté de la Foi Au cours de ma vie sacerdo- tale, j’ai ramassé et collectionné, comme des coquillages, tel un en- fant au bord de la mer, de nom- breuses paroles et maximes. Ainsi quand des gens me demandent : « Qu’avez-vous à nous dire d’im- portant, après tant d’années sa- cerdotales, je réponds tout sim- plement : « Rien d’autre que ce que d’autres m’ont livré et m’ont donné à entendre. » En premier lieu, l’Eglise et ses témoins. Beau- coup d’autres disent également : « Je suis pratiquant, je prie, je lis les Saintes Ecritures, je n’avance pas, je doute même et beaucoup ! » Or le doute, disait Saint Augustin, est inévitable puisque nous sommes en chemin et pas encore dans la claire vision. La fonction spirituelle du doute ne porte pas simplement sur le fait que je ne vois pas tota- lement Dieu. Elle porte aussi sur le fait que pour ce que j’en vois, je ne réponds pas. Même dans le très peu que je sais de Dieu, ma réponse reste encore parcellaire. L’homme n’est jamais achevé dans son histoire. Il n’y a que deux moments où l’homme coïncide avec ce qu’il montre, c’est dans le ventre de sa mère et dans son cercueil. Entre-temps, il est ceci et aussi cela. Reconnaître que je suis croyant et non croyant, que je suis traversé d’incroyance et que cette incroyance, je l’ai côtoyée de très près, elle habite toujours en moi. « Le doute est de l’autre côté de la foi, sinon la foi serait le savoir », disait Mgr Albert Rouet. « Il n’en est pas seulement l’autre côté de la foi, il marche avec la foi, car il n’y a pas de confiance sans distance. » Parole productive Nous parlons de Dieu, mais c’est nous qui parlons. Par conséquent nos mots sont limités, nos mots sont fragiles. Le Christ n’a pas enlevé cette fragilité, il l’a utilisée. Il l’a rendue productive, il en a fait l’endroit de la rencontre, l’endroit de la confiance. On attribue à Saint Vincent de Paul cette parole : « Tant qu’on n’a pas tout donné, on a rien donné ». Or, il semblerait qu’à la question po- sée « Père, devant cette immense détresse que faire encore ? », Saint Vincent de Paul répondait : « Pouvez-vous encore davantage ! » Il voulait dire que la charité n’a pas de limite. Mais finalement on donne ce qu’on peut, une part de ce qu’on a, pas à pas, jour après jour, goutte à goutte. P. Yves GILLOT

16 SPIRITUALITÉ EN CHEMIN AVEC SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX Nous avons tendance à idéaliser les Saints au point de les rendre inaccessibles. L’Eglise Catholique choisit de canoniser des Saints pour ce qu’ils ont d’imitable, pour montrer que vivre l’Evangile réel- lement est possible quelles que soient nos cultures et nos condi- tions de vie, ainsi que nous l’af- firme le Pape François dans son Exhortation Apostolique « Gau- dete et Exultate » sur la Sainteté. La vie de Thérèse peut déjà nous toucher par sa simplicité ; rien d’extraordinaire dans sa vie : ni ré- vélations, ni visions, ni extases ou autres phénomènes mystiques. « La sainteté consiste à faire de manière extraordinaire des choses tout ordinaires », nous dit-elle. Pour nous préparer à accueillir Thérèse, commençons d’abord par la prière, pilier central d’où découleront toutes les plus belles idées, initiatives ou activités dont nous sommes capables. Deman- dons-lui d’ouvrir nos cœurs à son message, elle qui n’a d’autre am- bition que « d’aimer Jésus et de Le faire aimer ». Les sœurs Carmélites JUBILÉ DE DIAMANT DE SŒUR MARIE DE SAINT JOSEPH Le 14 décembre, les Sœurs Carmélites étaient rassemblées pour l’Eucharistie présidée par Mgr Riocreux. Il était entouré de plusieurs prêtres dont le père Jean-Benoît, aumônier, les pères Dismas et Juste des paroisses de Gourbeyre et Vieux-Fort et du père Denis récement arrivé. Beau jubilé de Sœur Marie de Saint Joseph entré au Carmel en 1957. Les communautés religieuses du diocèse étaient représentées pour marquer cette action de grâce importante, ainsi que les membres de sa famille de Marinique et de nombreux fidèles des paroisses environnantes. La spiritualité carmélitaine faite de confiance et d’abandon à Dieu a beaucoup à apprendre aux familles d’aujourd’hui. SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX DE GUY GAUCHER La plus grande biographie de la petite sainte appelée à être vénérée aux quatre coins du monde. On se souvient de l’excellente et pre- mière biographie de renom sur Thérèse de Lisieux — Histoire d’une vie — rédigée par Guy Gaucher en 1979. Depuis, une masse considérable de documents ont permis d’affiner la recherche sur Thé- rèse. Avec compétence, Mgr Gaucher les intègre ici dans un nouvel ouvrage et retrace pas à pas l’itinéraire de la petite sainte qui a osé croire, malgré les obsta- cles et avec audace, à l’amour miséricor- dieux du Père. Ni conteur ni romancier, Guy Gaucher est resté fidèle à celle qui disait : « Je ne puis que mourir de la vérité. » Guy Gaucher († 2014) fut évêque auxi- liaire émérite de Bayeux et Lisieux après avoir été évêque de Meaux. Il a consacré son œuvre à la figure et aux écrits de sainte Thérèse. Prière sur modèle de l’Ave Maria Réjouis-toi, Thérèse, comblée d’amour, Le C?ur du Père est à toi ; Tu es bénie entre tous les Saints Car Jésus, l’Enfant béni de Marie, A fait resplendir sur toi son Visage. Sainte Petite Thérèse, Mère et s?ur des enfants blessés, Prie pour nous, nés de la Miséricorde, Maintenant et à l’heure de notre amour. Amen. uin 2020 : SSaSainte Thérèse en Gua del pp JuJJJuJuuiuiin in20022002002020: SaSSaSaSaaSaSaSaiainaiiintinntenteteTThéThérhéérèérrèrèseèse seeen n enGuuauGuaaduaudeadeedeeleloeleloollooououuppuppeepee

17 HORIZONTALEMENT 1 - En bonne position pour diriger un diocèse. 2 - Pas trop jeune. Principe. 3 - Il est utilisé pour faciliter la lecture d’un livre. Equipe de la ligue 1 en France. 4 - Salutaire. 5 - Qui connait l’art. Tunisie. 6 - Inventeur d’un système de cartographie. Hawaï. Note. 7 - Toi. Possessif. Homophone d’écu. 8 - Conduit. Appris. Pronom. 9 - Souple. On peut la boire, mais elle peut être aussi un cercueil. 10 - Lieu associé à une grande mystique devenue sainte. Comme Marie-Galante. VERTICALEMENT 1 - En matière de. Sacrement de l’Eglise. 2 - Mourir. 3 - Préfixe exprimant l’idée de contraire. Belle saison. Changés. 4 - Idéologie politique juive. 5 - Débat. 6 - Arrangé. 7 - Mesure chinoise. Biscuiterie nantaise. 8 - Avec elle on devient insensible. 9 - Tout ce qui a rapport aux plantes. 10 - Parti politique français. Pouffé. 11 - Il réagit sans réfléchir. Il peut être gros et fin. 12 - Plante. Mammifère docile. . P. CHERY, cssp (Solution dans le prochain numéro) M OTS CROISÉS N O 63 M OTS CROISÉS N O 62 ( SOLUTION ) EUCHARISTE À GROSSE MONTAGNE Le 27 Novembre, en la fête de la Médaille Miraculeuse, Mgr Riocreux a célébré la messe pour la première fois dans la chapelle St Joseph de Grosse Montagne. Depuis la fermeture de la « chapelle » de Castel, les deux communautés de ces deux lieux du Lamentin se retrouvent régulièrement en semaine et pour la messe dominicale. Elles ont été accueillies par le Père Jean Gary Edumé, curé et en présence du maire de la commune, la construction de la chapelle de Castel a été évoquée. En effet, la chapelle détruite par le cyclone Hugo en 1989 n’a pu être remplacée. L’évêque a annoncé son espérance pour la reconstruction de la chapelle de Castel. Les nombreux participants à cette célébration étaient heureux de la présence de l’évêque qui a lui aussi exprimé sa joie d’être là !

18 M ESS’AJE Formation d’A pp rofondissement intitulée « 5 rencontres avec les Pères de l’E glise » débutera le 18 Janvier 2020 de 8h30 à 12 heures à la salle paroissiale de Petit-Bourg Elle e st ou verte à tous ! Elle sera animée par Père Chalder, Sr Jose ph-Marie, Mirette Marie-Luce, Harold Douared, Ghislaine Juraver et Marie-Christine Rousseau. Inscri ption Té l. : 0690 609 921 et 0590 867 720 INFOS — Bulletin d’abonnement — Nom : (M., Mme, Mlle) : .............................................................................................................................................................. Prénom : ....................................................................................................................................................................................... Adresse : ........................................................................................................................................................................................ S’abonne / Se réabonne pour un an. Ci-joint paiement à l’ordre de : Association Diocésaine de Guadeloupe – BP 243 – 97168 Pointe-à-Pitre Cedex - CCP 200 50 S Basse-Terre COMMENT S’ABONNER • Tarifs • L’abonnement est annuel et il peut se contracter à tout moment dans l’année. GUADELOUPE : 31 euros • AUTRES TERRITOIRES FRANÇAIS : 37 euros • CARAIBE : 37 euros • AUTRES PAYS : 46 euros. En dehors de la Guadeloupe, toutes les expéditions sont faites PAR AVION. Il va de soi que ces tarifs sont ceux de l’abonnement « ordinaire » et que tout abonnement DE SOUTIEN est le bienvenu et sans limite de montant ! MERCI. Nombreuses infos sur le site ! Retrouvez de nombreuses informations : les horaires de messe et de nombreux articles sur la vie des paroisses, du diocèse et du monde. www.guadeloupe.catholique.fr Depuis l’ouverture du nouveau studio au CPSO, Radio Massabielle émet des pro- grammes de qualité avec les émissions locales et celles venant de Radio Vatican, Radio Notre-Dame et Radio Espérance. Prières La Parole de Dieu chaque matin Le chapelet de Lourdes à 10 H 30 et à 15 H Vêpres et Messe dominicale à 17h30 Nouvelles : L’Eglise et le monde avec Radio Vatican Paroles d’Evêques : Avec Mgr Riocreux et Mgr Macaire Une fenêtre sur le monde ! Pour son 20 ème anniversaire. La chaîne affiche un beau bilan ! Elle touche 110 millions de chrétiens francophones dans le monde. 210 000 abonnés pour sa chaîne Youtube. 27 000 vidéos sont disponibles sur le site internet. 100 000 vues de vidéos chaque jour un tiers des auditeurs sur internet à moins de 35 ans.

19 Mercredi 1 er Janvier sH -ESSEDE3TE-ARIE-ÒREDE$IEUENLÏGLISE St Louis de Gosier Dimanche 5 Janvier sH 6ÐPRESET-ESSEDEL%PIPHANIEENLÏGLISE St Michel du Raizet Du lundi 6 au Vendredi 10 Janvier Retraite spirituelle avec les prêtres et les diacres du diocèse à St Jean Bosco de Gourbeyre Dimanche 12 Janvier sH -ESSEÌ$ESHAIES Mardi 14 Janvier Conseil Episcopal Mercredi 15 Janvier Accueil de la présidente du Secours Catholique de France, Mme Véronique Fayet Samedi 18 Janvier sH -ESSEENLACATHÏDRALE.$DE'UADELOUPE de Basse-Terre Dimanche 19 Janvier Messe à Baie-Mahault Lundi 20 Janvier Rencontre des prêtres Jeudi 22 Janvier Rencontre du Doyenné de Basse-Terre à Vieux-Fort Du vendredi 23 au Dimanche 25 Janvier Visite Pastorale à Saint Barthélémy Du lundi 26 au mercredi 27 Janvier Rencontre de la province Antilles Guyane avec les évêques et vicaires généraux des diocèses de Martinique, Guadeloupe et Guyane à l’évêché de Basse-Terre OFFICIEL CALENDRIER DE Mgr RIOCREUX O FFRANDE S DE ME SSE Lors de leur assemblée plénière de novembre, les évêques de Fr ance ont dé cidé d u m ontant de l’ offrande de me sse. Celle-ci sera désormais de 18€, et les neuvaines de messes à180€. Cette décision prend effet au 1er janvier 2020r par décision, M gr Jean-Yves Riocreux, évêque de Basse-Terre. NOMINATIONS Père Cossi Denis AVIMADJENON (Lokossa, Bénin) Vicaire des Paroisses de BASSE-TERRE Père Anson DACINE Vicaire à CAPESTERRE BELLE-EAU PÈLERINAGE À NOTRE-DAME DE GUADALUPÉ À MEXICO Quarante-cinq pèlerins du diocèse ont participé à la grande fête de Notre-Dame de Guadalupé au Mexique le 12 décembre. Ils étaient accompagnés des Pères Silène et Foucan pour un temps de ressoucement bénéfique à tous. C’est avec une grande ferveur et beaucoup de joie au sein du groupe, que chaque jour, nous nous rendions tant sur les lieux de l’apparition où la Messe était célébrée, et en visite de certains sites où monuments tels que le mu- sée national d’anthropologie, la place des 3 cultures qui fondent le Mexique. Nous n’avons retenu que l’essentiel : c’était un très beau pèlerinage.

3 789561 703007 1 er janvier : 53 ème Journée Mondiale de la Paix Le message du pape François pour la 53 ème Journée Mondiale de la Paix (1 er janvier 2020) « met en lumière que nous sommes appelés à consi- dérer la paix comme un moyen de dialogue social, politique et spirituel : expérience d’espérance et de confiance », affirme Mgr Bruno-Marie Duffé, secrétaire du Dicastère pour le service du développement hu- main intégral. Jour après jour, l’Esprit-Saint nous suggère des comporte- ments et des paroles pour que nous devenions des artisans de justice et de paix. Que le Dieu de la paix nous bénisse et vienne à notre aide. Que Marie, Mère du Prince de la Paix et Mère de tous les peuples de la terre, nous accompagne et nous soutienne, pas à pas, sur notre chemin de réconciliation. Et que toute personne venant en ce monde puisse connaître une existence paisible et développer pleinement la pro- messe d’amour et de vie qu’elle porte en elle. Source Zénit Vatican