Grande ferveur et communion en clôture de la visite pastorale du doyenné de Trois-Rivières

Ils étaient plusieurs centaines de fidèles venus.es des paroisses de Capesterre Belle-Eau, de Goyave et de Trois-Rivières pour vivre ce temps fort : la messe de clôture de la visite pastorale de Mgr Philippe GUIOUGOU, évêque de Guadeloupe, dans le doyenné de cette partie du diocèse. Une célébration en tout point magnifique et empreinte d’une grande ferveur. Belle expression d’une Eglise catholique en Guadeloupe résolument vivante et déterminée à aller encore plus loin aux périphéries. L’on notera la parfaite organisation de ce grand évènement par la paroisse de Capesterre Belle-Eau qui accueillait donc cette messe de clôture, dans une belle unité avec les communautés de Trois-Rivières et de Goyave. Illustration de cette démarche unitaire, ce sont les chorales de ces paroisses qui ont animé avec éclat et talent, la célébration. En tout, plus de 130 choristes et musiciens, qui ont largement contribué à la réussite de ce temps fort.

Le don de la sagesse et du discernement

Porté par cette belle ferveur, Mgr Philippe GUIOUGOU, s’est livré, après la proclamation de l’Evangile à une homélie, en grande partie interactive, suscitant la participation des fidèles, jeunes et moins jeunes, à la méditation de la Parole de Dieu de ce 28^ème dimanche du Temps Ordinaire. S’appuyant sur la première lecture tirée du livre de la Sagesse (Sg 7, 7-11), « A côté de la sagesse, j’ai tenu pour rien la richesse » et bien entendu sur l’Evangile de ce dimanche selon saint Marc (Mc 10, 17-30), « Vends ce que tu as et suis-moi », l’évêque de Guadeloupe, invita tout un chacun, dans un temps de silence et d’intériorité, à demander au Seigneur la grâce du don de sagesse et de discernement pour une raison particulière. « Le Christ nous dit que le plus important, c'est la sagesse, au-delà de toute richesse que nous pourrions posséder de tout pouvoir que nous pourrions avoir. La sagesse, le don du discernement est essentiel. Nous pouvons tout perdre, mais demander au seigneur de ne surtout pas perdre cette sagesse et ce discernement qui fait que, en ayant cela, nous pouvons être sûrs d'une vie bien meilleure et bien plus fructueuse » a insisté Mgr Philippe.

Détourner son regard des richesses qui peuvent éloigner du Christ

« Ce que l’on doit comprendre dans cet Evangile, c’est que Jésus dit à cet homme riche, viens et suis-moi. Finalement, le Christ déplace petit à petit le jeune homme riche, l’oblige à voir autrement et à se tourner vers qui ? Vers lui le Sauveur. Il l’incite à détourner son regard des richesses qui peuvent l’éloigner. A passer par les pauvres dans son regard pour arriver vers le Christ. Détourne ton regard de l’argent, passe par le pauvre et si tu es passé par le pauvre, tu verras que le pauvre c’est moi aussi, le Christ. Rien n’est impossible à Dieu ! Cela veut dire que chez toute personne, il est possible de changer quelque chose pour se tourner vers le Christ. Quand je me tourne vers le Christ, je comprends où est la vie éternelle. Elle est dans l’amour du Christ. Et si vous revenez au texte, vous verrez qu’au milieu de cet Evangile, Jésus posa sur lui [le jeune homme riche] un regard d’amour. Jésus l’aima et c’est parce que Jésus l’aime qu’il va peut-être poser dans le cœur de cet homme, une capacité à changer. Demandons au Seigneur la sagesse, l’intelligence et le discernement. Demandons au Seigneur que la Parole de Dieu puisse toucher notre vie. Demandons au Seigneur que nous puissions le suivre tout au long de notre vie, qu’il nous aide à nous convertir pour cela. Alors nous comprendrons, frères et sœurs que la vie éternelle est à notre portée. Elle est devant nous, la Croix, avec le Christ » a conclu notre évêque dans cette homélie très riche, appelée à porter du fruit. 

Un bel hommage à Arsène et Lucette

Avant les mots de remerciements et les courtes allocutions respectives des maires de Capesterre Belle-Eau, Jean-Philippe COURTOIS, de Goyave, Ferdy LOUISY et de Trois-Rivières, Jean-Louis FRANCISQUE, l’assemblée a pu s’associer à un merveilleux moment d’action de grâce. Un beau message pour les couples et futurs couples qu’ils soient mariés ou en chemin. Arsène et Lucette ont reçu la bénédiction de l’évêque à la fin de cette célébration, à l’occasion de leurs 60 années de mariage. « Je n’étais même pas né. Voilà un beau témoignage de foi et de persévérance.  C'est le signe aussi que l'amour va presque au-delà des âges, j'ai envie de dire et perdure. Nous en avons tellement besoin au sein de notre société. C’est un signe et un beau message pour les jeunes. Et j'ai trouvé c’était un beau cadeau qu’au cœur de la messe de clôture de cette visite pastorale, que d'honorer, de célébrer, de bénir Arsène et Lucette, qui ont fêté leurs 60 ans de mariage » s'est émerveillé Mgr Philippe GUIOUGOU.

Thierry FUNDERE