Fête de Sainte Cécile : Les chorales du doyenné de Basse-Terre ont fait sensation à la Cathédrale

« En famille, en peuple, en église. Seigneur nous arrivons de tous les horizons, pour célébrer ton nom ». C’est avec chant d’Eglise bien connu de tous qu’a débuté vendredi soir 22 novembre 2024, la messe d’action de grâce célébrée en l’honneur de sainte Cécile, sainte patronne des musiciens, des instrumentistes et des choristes, à la cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe, à Basse-Terre.

Pour l’occasion, l’assemblée des fidèles venus partager cette eucharistie, a vécu un temps fort inédit. Cette célébration a en effet été animée, par l’ensemble des chorales des paroisses du doyenné de Basse-Terre, c’est-à-dire celles du Carmel, de Sainte-Thérèse et de la cathédrale, pour ce qui concerne le chef-lieu. Mais aussi celles de Baillif, Saint-Robert, Vieux-Fort, Gourbeyre et Saint-Claude. De toute évidence, cette première à l’échelle de ce doyenné fera date et inspirera très certainement d’autres secteurs de notre diocèse.  

Cette messe d’action de grâce dédiée à Sainte Cécile, fervente chrétienne qui a consacré toute sa courte vie à chanter les louanges de Dieu et qui mourut en martyr, était aussi une belle manière de montrer combien la beauté de la musique et des chants sacrés sont des éléments essentiels à la liturgie de notre Eglise, contribuant aussi à l’élévation des âmes.

Une belle expression de communion et d’unité

C’est le Père Lucien KOURAOGO, curé de Saint-Claude et doyen du doyenné de Basse-Terre qui présida cette célébration, avec à ses côtés le Père Antony ETIENNE, curé du chef-lieu, le Père Jacques HIVON, Le Père Joseph AMBROSE, aumônier des hôpitaux de Basse-Terre et le Diacre Léandre. Dans son homélie, Père Lucien souligna le caractère singulier et exceptionnel de cette célébration. « Pour la première fois au sein de notre doyenné, nous avons pu mettre à l’honneur la musique sacrée et les choristes à l’occasion de la fête de la sainte Cécile martyr, patronne des musiciens et des instrumentistes. Le diacre Léandre qui était chargé d’organiser l’évènement nous assuré que nous aurions une belle liturgie, bien vivante. Nous en avons été les heureux témoins » s’est enthousiasmé le célébrant.

Maniant ensuite très habilement la métaphore, pour dire combien toutes les eucharisties célébrées ont valeur de repas de fête, avec comme nourriture au-dessus de toutes, la Parole de Dieu, mais aussi sous une forme encore plus sacrée ou sacramentelle, le Corps et le Sang du Christ, Père Lucien s’appuya sur le texte de la lecture du jour. Lecture tirée du l’Apocalypse de saint Jean (Ap 10, 8-11), « Je pris le petit livre de la main de l’ange, et je le dévorai ».

Tous invités au repas de la Parole de Dieu

Et le curé-doyen d’ajouter que c’est bien à cela que nous invite le Seigneur. « Il nous invite à un menu spécial, à un repas inhabituel. Il nous invite à manger un livre. Le livre de la Parole de Dieu. Il ne s’agit pas seulement de manger, il s’agit de dévorer. Ici, Jean, l’auteur de ce livre de l’apocalypse utilise ce verbe à dessein pour nous dire l’attitude que doit être celle du chrétien vis-à-vis de la Parole de Dieu. Elle doit être l’objet de tous ses désirs. La profonde aspiration de son âme. La seule chose sur laquelle, il canalise toutes ses énergies, toutes ses forces. Dévorer le livre est le symbole de l’écoute attentive, de la compréhension de la Parole de Dieu. Sommes-nous captivés par la Parole de Dieu comme nous le sommes par WhatsApp, Télégram, Tik Tok ou je ne sais quel autre réseau social ? Eh bien aujourd’hui le Seigneur nous donne cette injonction : Prends le livre de ma Parole et dévore-le » a dit Père Lucien KOURAOGO.

Durant toute cette célébration, les chants des chorales venues de toutes les paroisses du doyenné de Basse-Terre firent vibrer d’émotion les cœurs, l’acoustique de la cathédrale sublimant toutes ces voix, acheva de parfaire l’ensemble, rendant l’atmosphère encore plus priante et fervente. Un moment de foi, d’unité et de communion vécu avec bonheur par les nombreux fidèles qui ont fait le déplacement pour assister à cette messe d’action de grâce en l’honneur de sainte Cécile, dont on se souviendra.

Thierry FUNDERE (avec Xavier CORIOLAN)